Article dans l’Aiglevilloise de décembre 2015

Un article dans l’Aiglevilloise de décembre 2015 sur l’arrivée des drones à l’AC2A…

Du nouveau chez les Aiglons d’Aigleville

Rappelons que le club d’aéromodélisme situé à Aigleville offre la possibilité de pratiquer le vol des planeurs et celui des avions. L’ambiance y est chaleureuse et l’entraide est le maître mot. Ainsi, le montage et les réglages en sont d’autant facilités. La formation est assurée à partir d’une double commande (mode écolage).

ArticleDrones

Au-delà des traditionnels avions et planeurs, les drones sont en vente partout. Faciles à piloter, ils font assurément un cadeau moderne et très attendu. Les fêtes de Noël et du nouvel an verront les stocks s’épuiser rapidement.

Pourtant leur usage est particulièrement réglementé. Ainsi, c’est l’arrêté de 2012 qui régit l’évolution des drones et ce de quelque nature qu’elle soit, professionnelle ou loisir.

Au sujet des « drones de loisir », les obligations sont essentiellement les suivantes :

  • Ne pas voler en zone urbaine. Ceci répond à une question : « puis-je voler dans un jardin public ou privé »… S’il est situé en zone urbaine (carte aéronautique IGN), la réponse est non.
  • Ne jamais voler au-dessus de personnes. Donc pas de survol de
    foule, de joueurs sur un stade ou de personnes sur un lieu touristique.
  • Ne pas voler au-dessus de 150m.
  • Obligation de conserver le contrôle du drone en vue directe.
  • Les vols en immersion (ceux pour lesquels le pilote dirige le
    drone à partir d’un écran ou de lunettes vidéo) sont autorisés sous réserve qu’un second pilote opère en vue directe et utilise une radiocommande connectée à celle du premier en mode écolage.
  • Il n’est pas autorisé de piloter un drone depuis un véhicule en mouvement.

Début juin 2015, sur la proposition de la DGAC un nouveau projet d’arrêté (destiné à annuler celui de 2012), a été publié. Sur de nombreux points, il renforce les contraintes et diminue l’espace de vol réglementaire en le rapprochant de celui des autres formes d’aéromodélisme.

Il est donc impératif que les utilisateurs de drones en soient conscients. Le non-respect de ces dispositions est sanctionné par le code des transports et le code pénal. Les peines maximales encourues sont de 45000€ d’amende et 1 an de prison.

C’est donc pour faciliter le vol des « drones de loisir » en conformité à la réglementation que l’Aéroclub des Aiglons d’Aigleville (AC2A-27) a décidé d’intégrer cette discipline au sein des activités déjà pratiquées sur place.


Plus d’infos :

www.pnj-cam.com

www.drone-actu.fr/reglementation/nouveau-projet-de-reglementation-des-drones